LIVE PAINTING ADJIM DANNGAR,
GARE DE L'UTOPIE, VERTOLAYE,
Vendredi 27 octobre 2023
Installation/performance
PVC, OSB, plâtre teinté, vidéo projection
et interprétation "live" de la bande sonore
Samedi 16 mai 2015, à l'occasion de la Nuit des musées
une proposition de Raphaël Maze et Annabel Rioux
In Extenso , Clermont Ferrand, 2015
« Allegro », « Forte », le titre est le leitmotiv de cette installation performée.
« Squilibrio », déséquilibre, comme une annotation informant l'interprète d'une attitude particulière qu'il se devra d'adopter.
Le public est face à l'installation.
Au centre de celle ci, l’attitude en contra posto d'un pantalon moulé au plâtre noir.
De part et d'autre, deux écrans de PVC orangés, aux aspects brisés.
L'un est monté sur une structure étrange, reste inanimé durant la durée de la performance, l'autre, plus petit est appuyé, posé au moulage. Un enchaînement de plans fixes y est projeté, comme une promenade : des zones froides d'une ville vers les premières architectures industrielles qui les bordent.
L'installation dans son ensemble dégage un certain malaise urbain et une atmosphère post-romantique, la performance sonore va l'accentuer. Mixant des enregistrements à la manière du « field recording » à des sons électroniques et traditionnels : des rythmes de tambours burundais fusionnent à ceux de machines issues de l'industrie. Les klaxons et les chants d'une ville du Bénin se mêlent à une basse lancinante et où vrombissent les synthetiseurs et les boites à rythmes. A la manière d'un musicien qui accompagne le film, l'attention est portée sur l'installation.
Les sons restent bas, loin des décibels d'un concert, les plans s’enchaînent lentement tandis qu'apparaissent des décombres les timides mélodies d'un saz et d'un piano à pouce.
Rémy Tardieu, Camille Varenne
2016, projection, son performé «live»
le 24 février 2016, au Djolimadia, espace culturel, Bobo-dioulasso, Burkina-faso
Des images d’archives de différents paysages sont organisées pour former un voyage, une errance.
Le montage vidéo est la toile de fond d’une composition sonore expérimentale, elle aussi est travaillée à partir d’archives et improvisée en « direct » .
Les sons et les images s’inquiètent mutuellement et proposent plusieurs lectures de ce déplacement spatial et temporel.
Une narration de déplacements étranges où le point de vue sur l’Histoire reste incertain
bien que le montage des images et des sons évoquent un malaise.
Un réveil dans l’oubli est une performance de Camille Varenne et Rémy Tardieu qui s’inscrit dans un processus de critique/description de la condition postcoloniale par la fiction. Les récits s’éclatent et s’entrecroisent dans la représentation d’un territoire, la construction d’une géographie nouvelle qui produit des formes innatendues de la connaissance et des experiences subjectives.
Cette performance a été réalisée dans le cadre de la résidence Taaga-Kaana au Burkina-Faso et soutenue par le réseau des écoles supérieures d’art de Rhône Alpes Auvergne.
Rémy Tardieu, Un réveil dans l’oubli,
2016, projection, son performé «live»
le 24 février 2016, au Djolimadia, espace culturel, Bobo-dioulasso, Burkina-faso
Rémy Tardieu et Josselin Vidalenc, enregistré au Chapelier Toqué - Home.Alone
suite à l'exposition De même de Josselin Vidalenc à Home.Alone (http://homealone.tk)
Texte: Josselin Vidalenc (http://josselinvidalenc.blogspot.com), 2015